La Sainte Vierge est l’icône même de la plénitude de la grâce divine. C’est au premier concile œcuménique d’Ephèse, en 431, que la Sainte Vierge s’est vue attribuer le titre de

« Mère de Dieu » (Théotokos = génitrice de Dieu). Car l’Incarnation est le grand mystère présenté par l’icône, son fondement même. Elle est survenue avec le consentement de la Sainte Vierge et sa participation à l’œuvre de l’Esprit Saint en elle. L’icône où la Très Sainte Vierge Marie tient dans ses bras son divin Fils est l’icône de l’Incarnation. C’est celle qui a prévalu, au cours des siècles, sur toutes les représentations mariales. Mais, s’il existe cependant de nombreuses icônes différentes de la Vierge Marie, elles sont toutes en lien avec son divin Fils. Car c’est l’Incarnation qui rend possible la représentation de la Mère de Dieu.

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« Allons ! Accompagnons l’archange Gabriel chez la Vierge Marie, et saluons-la comme la mère et la nourricière de notre vie. Car ce n’est pas seulement au général qu’il convient de saluer la reine, mais les humbles aussi peuvent la voir et lui adresser la parole, elle que toutes les générations proclament bienheureuse, car elle est la mère de Dieu, en disant : "Salut, vierge intacte ; salut, fiancée appelée par Dieu ; salut, sainte ; salut, aimable et bonne ; salut, joie des yeux ; salut, terre sans semence ; salut, très pure ; salut, mère ignorante de l’homme ; salut, épouse inépousée !" »

Romanos le Mélode