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Techniques de l'icône

L’icône est le microcosme qui reflète la vérité et la perfection du macrocosme. C’est un temple à la construction duquel participe toute la création : l’homme, les animaux, les végétaux, les minéraux, la terre, l’air, l’eau et le feu. »

Cette définition de l’icône trouvée dans « Les icônes » d’Olga Popova, Egelina Smirnova, Paola Cortesi (Editions Solar, 1996) me convient parfaitement. L’icône est là pour la gloire de Dieu à travers sa Création. Cependant, elle n’apparaît pas comme ça, subitement. Elle s’inscrit dans une histoire. « Les icônes chrétiennes sont les héritières de la peinture des derniers siècles de l’Antiquité classique et, en premier lieu, des portraits de l’Antiquité romaine, eux-mêmes inspirés de modèles hellénistiques » (cf supra).

Les techniques mises en œuvre pour réaliser une icône n’ont pas été inventées par les premiers artistes chrétiens ; par contre, ils leur ont donné une nouvelle signification en modifiant leur finalité. Au fil des mois, j’aborderai les différentes techniques que l’on peut utiliser pour « écrire » une icône dans la Tradition, tout en gardant à l’esprit que l’icône est pour aujourd’hui. On peut donc avoir recours à des matériaux plus « modernes » que ceux qui sont décrits dans d’anciens manuels d’iconographie. Après tout, on n’écrit plus la Bible sur des tablettes d’argile ou sur des parchemins !

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